Michel Seize au micro de RDC.

PJ – Michel Seize, pourquoi sortez-vous de votre réserve ?

MS – Chacun ayant sa version des faits, il me semble normal d'informer les lecteurs sur ce qui se passe réellement dans une radio que j'essaye simplement de faire vivre.

PJ - Il est dit qu'une subvention municipale fut gelée. Qu'en est-il ?

MS - La subvention municipale incriminée n’a rien à voir avec RDC, car elle était attribuée à un autre média.

PJ – Néanmoins, il s’avère qu’actuellement RDC bénéficie d’une subvention.

MS – Complètement faux, les mairies peuvent acheter des espaces publicitaires qui leur sont facturés à l’annonce ou en fin de mois. Nous pouvons citer : St Médard, St Bertrand de Comminges, Montréjeau et tant d’autres et bien entendu St Gaudens, le tout sur présentation de factures que l’on peut vérifier.

PJ – On dit que Jacques Arméro et Véronique Bérrebi furent jetés sur le pavé. Les aviez-vous contactés ?

MS – Oui, j’ai personnellement rencontré les personnes citées pour leur proposer de collaborer avec nous et développer leur connaissances radiophoniques, ils ont osé me répondre : « Nous n’avons rien à apprendre de vous ».

PJ - Que pensez vous de l’épilogue ?

MS – No comment, sinon le fait que ledit journaliste devrait écouter les émissions pour entendre les locaux s’exprimer, pour la plupart bénévoles, à moins que comme beaucoup de personnes, il ne pense qu’à ses amis. Pour l’humour « perroquet » : oiseau qui répète, lui au moins il répète exactement ce qu’on lui dit, son information est donc franche et honnête.

PJ – Dans son droit de réponse, l’association Festival d’Energie du Plateau de Lannemezan conteste la filiation entre RDC et Radio Festival. Qu'en pensez-vous ?

MS - Votre titre comparant une radio par rapport à l’autre à une filiation de petite sœur est tout à fait justifié : en effet les radios ne devraient pas se désolidariser et servir les intérêts communs.

PJ – D'après la charte du CSA il est noté que le programme des deux radios ne pouvait pas être commun. Qu'en est-il ?

MS – Là aussi on n’avoue pas la vérité. D’abord, ce n’est pas une charte, car il n’y a pas de loi (voir le dictionnaire, définition du mot charte) passé avec le CSA, mais une convention. Dans cette convention il est dit que le propriétaire de la fréquence doit produire un programme local, c’est à dire information locales et musique, voire jeux. Il n’est pas dit que le studio doit être à tel ou tel endroit. D’autre part, plusieurs propriétaires d’autorisation de radio peuvent faire appel à un seul et même producteur d’émission. Dans ce cas, chaque propriétaire se doit d’annoncer effectivement tous les quart d’heure le nom de la station de radio déclarée au CSA. Le programme réalisé sur 95 Mhz (et non 95FM, qui ne veut rien dire), était complètement en adéquation avec la convention passée avec le CSA, d’autant plus que c’est ce programme qui a permis à Lannemezan d’avoir sa fréquence, et ce, face à une concurrence de 11 candidats. Ceux qui prétendent le contraire devraient se renseigner justement auprès du CSA. C’est pour cela aussi qu’il y avait autant d’informations sur le Comminges que sur le plateau de Lannemezan avec autant d’invités des deux cotés.

PJ – Mais n'y avait-il pas le risque de fermeture de la fréquence ?

MS – A ce sujet, il faut savoir que la fréquence 95 Mhz n’entrait pas dans le cadre d’un renouvellement comme la plupart des radios autorisées à qui les fréquences ne sont attribuées que pour une période de 5 ans renouvelable. A ce sujet le CSA avait produit les fréquences mises en causes et aussi étrange que cela vous paraisse, Lannemezan n’apparaissait pas. Tout au plus le risque était d’avoir un avertissement dans un premier temps.

PJ - Et d’où vient le fait que vous n’avez pas pu produire d’émissions en direct de Lannemezan ?

MS – La demande de fréquence pour Lannemezan a fait l’objet d’un appel à candidature partiel en juin 2003. L’autorisation aurait du normalement être donnée entre 6 ou 8 mois après. Le CSA, qui n’est pas tout rose dans cette affaire a mis 3 ans. Or, sur la demande initiale, l’émetteur et son antenne devaient être sur le château d’eau du CM 10 appartenant toujours à l’armée. Le maire de Lannemezan devait obtenir l'autorisation d'installation. Malheureusement entre la demande et l’autorisation, une partie du ciment entourant le sommet du château d’eau est tombée et, à juste titre, l’armée en a interdit l'accès. Le CSA a donc toléré que l’antenne soit sur le toit de la mairie comme lors des autorisations temporaires que nous avions eu avec installation du studio dans mon appartement. Pour une temporaire oui, pour une définitive, non, car j’ai aussi une vie privée. Jusque là tout le matériel de studio et l’antenne m’appartenaient.

PJ – Votre ambition est quand même d’avoir une grande radio Pyrénéenne comme cela est dit dans le droit de réponse ?

MS – Encore une fois soyons clair : la radio n’appartient à personne et surtout pas à moi. Ce n’est qu’une autorisation d’émettre qui est donnée. Pour mieux comprendre maintenant la suite il faut savoir qu’en France, lorsque vous êtes autorisé, la puissance ne dépend pas de vous mais du CSA, et Lannemezan n’a que 250 W de PAR, c’est à dire de puissance rayonnée, soit dans le meilleurs des cas entre 15 et 20 km de rayon. Portée insuffisante pour commercialiser et salarier du personnel. Il est donc nécessaire de faire appel à des bénévoles, mais quel formateur pour lesdits bénévoles ? La radio est un vecteur médiatique trop dangereux pour le laisser entre les mains de n’importe qui et pour créer un programme que l’on a envie d’écouter. Pas de bon programme, pas d’écoute, pas d’annonceurs, pas d’argent, allez, une fois de plus faisons appel aux subventions c’est à dire nos impôts, et hop une part de gâteau en plus à partager au détriment de qui ?

PJ – On vous sent aigri ?

MS – Non pas du tout mais les responsables de cet état de fait devraient se rendre compte qu’effectivement une grande radio sur le centre des Pyrénées aurait pour effet de sceller une certaine amitié auprès d’un plus grand nombre d’auditeurs et Lannemezan sortirait de cette autarcie qui fait que en dehors du Rugby et dans un degré moindre, l‘orchestre d’harmonie, on ne sait pas ce qui se passe dans ma ville natale dé lors que l’on à passé ses frontières. La meilleure des preuves fut le fait que Patrick Bruel, programmé sur le plateau de Lannemezan, n’est pas venu, parce que le nombre de places réservées était insuffisant, une fois de plus parce que la communication n’a pas dépassé les frontières du « local ».

PJ – Si vous deviez conclure sur cette affaire ?

MS – Je ne suis que celui qui a permis à Lannemezan d’avoir sa radio, mandaté oralement par un désir du maire. Ceux qui l’ont en charge maintenant se sentent gênés lorsqu’ils m’appellent au téléphone : c’est moi qui ai fait entrer Geneviève Pader dans l’association et elle me vouvoie, marrant non ? Je leur souhaite néanmoins de réussir.. Quant aux responsables de rédaction des journaux locaux je leur conseille d’éviter de prendre comme correspondants des pseudos journalistes qui ne sont que des correspondants de presses sans foi ni loi et dont le but est essentiellement de faire croire que leurs écrits sont la stricte vérité. Ce sont des incompétents notoires qui n’ont qu’un seul but celui de créer une zizanie qui dessert fortement la crédibilité de ces journaux. Je recommande à ces pseudo journalistes d’aller dans les périodiques peoples (qui d’ailleurs se taillent la part du lion en matière de procès pour divulguer en permanence de fausse nouvelles sans vérifier leurs écrits), afin que la presse de proximité soit le reflet exact de ce qui se passe. Il ne faut pas prendre en permanence les lecteurs, comme nos auditeurs d’ailleurs, pour des neuneus sauf à l’être soi même.

Wilfried Arexis.

 Ces deux dernières semaines encore, de nombreux sujets ont été abordés par les invités de l'émission « Sous les feux de la rampe », de 12h à 12h30, sur Radio du Comminges (97 Mhz).

 On citera par exemple : Guy Roussel et Germain Monfort de l'association mycologique du Comminges qui nous ont présenté le salon du champignon ; John Mac Kenzie, artiste peintre, qui nous a parlé de ses oeuvres ; Gérard Malaval et Dany Laügt, organisateurs de l'élection Miss Comminges-Pyrénées ; Sandra Laporte, Miss Comminges-Pyrénées 2007, qui nous a expliquée comment elle voyait son avenir ; Wilfied Arexis et Marc Fabri qui nous ont présenté l'école intercommunale de musique Guy Laffite ; Sylvie Yard, directrice de l'office du tourisme de Martres-Tolosane qui nous a parlé du salon des arts et du feu qui se tient ce week-end ;Thierry Proutou qui nous a présenté la station du Mourtis ; Jean-Marie Laclavetine, écrivain invité au 7ème rencontres cinéma et littérature, nous a parlé de son eouvre.

 Vous le voyez, les personnalités qui font l'actualité de la région passent dans cette émission ou dans le mag 18/19. N'oubliez pas non plus l'émission « Découvertes » à 17h, qui vous parle elle aussi de tout ce qui est à voir dans la région.

Donc, on vous le rappelle, pour être bien informé, mais aussi pour vous distraire, restez à l'écoute du 97 Mhz !

On n'entendra plus la belle voix de Joelle sur le 95 Mhz.

Suite à une mise en demeure du CSA, Radio Festival n'émet plus à Lannemezan sur le 95 Mhz depuis quelques semaines déjà. Il faut préciser que le différent ne portait pas sur le contenu du programme émis depuis Saint-Gaudens, et conforme à celui déposé auprès du CSA (et qui avait permis à l'association Festival Energies du Plateau d'être choisi parmi 11 concurents pour exploiter cette fréquence), mais sur le jingle d'identification de la radio qui aurait dû être Radoi Festival, et non RDC.

 Il aurait fallu que les présidents d'associations s'entendent pour utiliser un même nom sur les deux fréquences (95 et 97 Mhz). Mais ils n'ont pas compris l'intérêt d'une grande radio régionale, et préfèrent leur petite radio locale, comme lors de la création des radios libres, il y a 25 ans. Michel Seize précise qu'il faudrait oublier cette connotation locale, car les ondes ne s'arrêtent pas aux panneaux d'une ville. Il cite l'exemple type de la radio où il a travaillé, Radio France Savoie, devenu depuis France Bleu Pays de Savoie. Comme on aurait pu créer Radio Festival Pyrénées (ou Pyrénées Centrales). Une grande radio dynamiserait la région, et permettrait à toutes les manifestations de drainer un plus large public.

 Michel Seize conclut : « Je regrette que les présidents d'associations gérant ces fréquences aient l'irresponsabilité de ne pas comprendre que c'est dans une meilleure et une plus grande écoute que les peuples s'aimeront davantage en échangeant leurs cultures, et non en vivant d'une façon autarcique. ». Lannemezan avait un bel outil de communication, mais certains responsables se sont eux-même coupé la langue...

 Que les auditeurs du saint-gaudinois se rassurent, RDC sur le 97 Mhz continue à vous proposer sa grille de programmes de 8h à 12h30 et de 16h à 19h. En dehors de ces plages, un programme musical très varié vous accompagne dans vos occupations. Restez donc à l'écoute pour vous informer et vous distraire...

Annie Boitiaux Mallard.

Cette semaine encore, de nombreux sujets ont été abordés par les invités de l'émission « Sous les feux de la rampe », de 12h à 12h30, sur Radio du Comminges Radio Festival (97 Mhz).

 Claude Bernet est ainsi venu nous parler du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse et du Grand Débat Public le concernant dont une réunion avait lieu à Carbonne, le mardi 9 octobre.

 Annie Boitiaux Mallard est venue nous présenter le collège Leclerc dont elle est la principale.

 Pierre James nous a présenté le concert de jazz manouche que Romane donnait le 11 octobre au parc des expos du Comminges.

 Gérard Malaval nous a expliqué le déroulement du salon Pleine Vie qui s'est tenu les 13 et 14 octobre dans ce même parc des expos du Comminges.

  Quant à ce dernier invité, si on ne le voit pas pas à l'écran, c'est grâce à lui que des animaux y jouent les vedettes: il s'agit de Guy Demazure, préparateur et dresseur d'animaux pour le cinéma. La mygale d'Un indien dans la ville, c'était lui, les tigres de Deux frères, c'était encore lui. Et le cochon de Sa majesté Minor, c'est toujours lui...

 Vous le voyez, les personnalités qui font l'actualité de la région passent dans cette émission ou dans le mag 18/19. n'oubliez pas non plus l'émission « Découvertes » à 17h, qui vous parle elle aussi de tout ce qui est à voir dans la région. Donc, on vous le rappelle, pour être bien informé, restez à l'écoute du 97 Mhz

Le sourire de Jade a ensoleillé le studio.

 On vous le dit tout au long des articles, les invités de l'émission « Sous les feux de la rampe » diffusée tous les midis sous les ondes de Radio du Comminges (97 Mhz) vous font découvrir toutes sortes de cultures.

 Récemment sont passés derrière le micro deux jeunes peintres russes, Anna Karpova et Anna Ryabshevskaya, toutes deux originaires de Nijni Novgorod, et diplôméezs des beaux arts dans cette ville. La première est peintre designer et réalise également des décors de théâtre. La seconde est paysagiste, portraitiste et décoratrice. Elles viennent peindre en France et vendront leurs tableaux dans le cadre d'une vente aux enchères réalisée le 20 octobre par la SCP Bendenoun- Terrin-Vallien.

 Jeudi dernier, le dépaysement était total, puisque vous embarquiez pour les Philippines en compagnie de Jade, co-lauréate du jeu de TF1 Koh Lanta. Cette sympathique commingeoise est venue nous parler de son aventure, de ce qui l'a le plus marqué durant ses quarante jours d'enfer passés dans un décor paradisiaque, que l'on ne remarque même plus au bout de 24 heures !

 Pour revenir sur le saint-gaudinois, d'autres invités sont venus parler de leurs activités au micro. On pourra citer par exemple Renée Julia Darbon, responsable de la programmation théâtrale, Claude Blanco, responsable accessibilité à l'APF Comminges, Alain Tourné, maître d'armes au cercle d'escrime saint-gaudinois, etc... Pour tout connaître de votre région, une bonne solution : restez calé sur 97 Mhz !